L'investissement financier n'a pas forcément pour objectif d'être rentable. Il peut s'agir d'une action dans l'optique d'un retour sur investissement acceptable mais aussi et surtout en vue de permettre à un projet de voir le jour ou de soutenir une cause. Cet investissement devient alors utile pour la société en favorisation l'innovation, l'emploi dans une région ou une association, etc. Tout investissement qui permet à un projet d'améliorer le bien-être de ses citoyens ou possède une utilité sociale ou environnementale peut être désigné comme un investissement socialement responsable (ISR). Les conditions financières sont généralement similaires à celles des secteurs classiques (pour voir un exemple, allez vers le site).
Les comptes à terme éthiques de la Société financière de la Nef visent à soutenir des projets de développement solidaires.
Un compte à terme est un placement rémunéré selon le montant déposé et la durée d’investissement, de 1 mois à dix ans. Ses principales caractéristiques sont un dépôt unique, avec parfois un versement complémentaire possible. La rémunération est fixe ou progressive et les gains sont distribués au terme échu ou par trimestre ou semestre. Des frais de retrait anticipés peuvent être facturés par les banques.
Le Compte épargne nature et le Compte épargne insertion sont des placements disponibles à toute personne physique ou morale. Les intérêts capitalisés peuvent faire l’objet d’un don total ou partiel à une structure bénéficiaire partenaire de la Nef.
Au vu du fort potentiel de croissance des secteurs « verts », il semble de plus en plus évident de soutenir ce type d’investissements non seulement pour permettre la reprise de l’économie mondiale mais aussi pour atteindre de meilleurs retours sur investissement. Le maintien et la création d’emplois ainsi que la croissance des revenus des ménages sont des éléments essentiels pour la stabilité sociale, la restauration de la demande et la reprise de l’économie. Les sociétés du secteur « vert » sont un gisement d’emplois important et durable. A niveau d’investissement comparable, ces sociétés sont plus créatrices d’emplois que les secteurs traditionnels. La création de nouveaux emplois dans les secteurs « verts » devrait donc avoir la priorité par rapport à l’utilisation concurrente de mesures fiscales