Payer ses impôts est à la fois une obligation légale et un engagement éthique. Mais la complexité de la réglementation fait qu'il n'existe pas d'option unique en matière de taxation. Il est, bien entendu, du droit d'une entreprise de rechercher la plus grande efficacité possible dans le paiement de ses impôts.
L'optimisation fiscale est donc un élément à prendre en compte dans les affaires. Examinons quelques exemples et soulignons l'importance de cette question.
Pour une même transaction commerciale, il y a souvent plusieurs options à choisir, toutes aussi légales les unes que les autres, mais avec des impacts fiscaux très différents. En effet, les réglementations fiscales sont si complexes et si étendues que chaque option opérationnelle est souvent soumise à un type d'imposition particulier.
Logiquement, puisque l'impact économique du choix d'une option par rapport à une autre peut être important, l'entreprise doit rechercher la ligne de conduite la plus optimale.
Vous ne choisirez pas toujours l'opération qui implique de payer le moins d'impôts, car d'autres facteurs pratiques entrent en jeu. Mais, bien sûr, il est essentiel d'être clair sur les options et leurs avantages et inconvénients à tous les niveaux.
Nous pourrions écrire un très long article sur toutes les déductions fiscales possibles ou sur les meilleures façons de minimiser les paiements d'impôts.
Mais nous ne finirions jamais et de nombreuses sections de l'article deviendraient obsolètes après peu de temps. Je pense donc qu'il est préférable de donner quelques exemples représentatifs de l'optimisation fiscale dans les entreprises.
Lorsqu'une entreprise achète un bien, les autorités fiscales lui laissent une marge assez large pour l'amortir. Par exemple, si vous achetez un véhicule, vous pouvez choisir de l'amortir sur un peu plus de 6 ans (16% par an maximum) ou, au contraire, utiliser une durée d'amortissement de 14 ans maximum.
Une entreprise qui veut minimiser ses bénéfices afin de payer moins d'impôts appliquera le pourcentage maximum. Si, au contraire, il est préférable de pouvoir déduire l'amortissement sur une plus longue période, un pourcentage plus faible sera appliqué.
Évidemment, l'autorité fiscale demande de la cohérence. Vous ne pouvez pas modifier les critères chaque année, ni utiliser des pourcentages différents pour des actifs similaires. Mais il existe de nombreuses autres règles qui permettent un amortissement accéléré dans certains cas, et il est important de les connaître.